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Présentation

  • : Ari Amy
  • : Description : Soyez le bienvenu ! Il y a dans les pages qui font ce blogue tout l'univers d'Ari Amy, ce milliardaire qui a fait fortune à vendre, ce qu'il aime appeler, du matériel stratégique. Il sera dévié de son parcours mouvementé par Claudi Robert, cette jeune beauté venue changer les règles du spectacle avec son idée du Jeu Mondial. À sa grande surprise, les entreprises du caïd vont se diversifier et suivront, tout comme sa libido endormie, une route manifestement imprévue.
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  • Robert Alair
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 08:00

Claudi pensa aller demander à la réception de l'aéroport qu’on m’interpelle aux haut-parleurs, mais révisa sa décision. La discrétion s’imposait.

 

Elle parcourut une dernière fois les longs corridors, jeta d’interminables regards à l’extérieur, s’aventura vers les stationnements : toujours pas d’Ari.

 

Elle résolut de revenir m’attendre. J'accusais sans doute un retard involontaire. Elle se sentait véritablement démunie et fragile. Son estomac gargouilla, lui rappelant qu’elle n’avait rien mangé depuis le matin, refusant même le repas servi dans l’avion. Elle fouilla les poches de son pantalon en vain. Elle réalisa qu’elle était partie sans un seul sou. C’est alors que la carte de débit lui revint en mémoire. Elle tenait toujours entre les mains cette enveloppe avec son passeport. La carte s’y trouvait. Elle se rendit vers un guichet automatique et inséra l’objet en plastique dans la fente prévue à cet effet. Apparut sur le petit écran un espace vide sous lequel, Claudi lue : inscrivez votre mot de passe.

 guichet-copie-1.jpg

- Chocolat ! S’exclama la jeune femme. Monsieur Delongprés ne m’a rien dit à ce sujet.

 

Découragée, elle fixait l’encart scintillant qui réclamait l’exécution de la bonne commande. Elle maudit ce vieux notaire qui l’envoyait en pleine nuit, les mains vides, errée sur un continent qu’elle avait oublié. La carte resurgit de la machine, annulant l’opération en cours. Elle ne comprenait plus. Comment Ari pouvait-il être aussi maladroit ? Finalement, pensa-t-elle, il se débarrasse de moi en me retournant à mon lieu d’origine. Quel goujat !

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 22:54

J'ai pris un retard considérable dans mes retours ; le WE a été occupé. Toutes mes excuses. Cela n'arrivera plus jamais ; je le jure. Et vous savez que je ne mens JAMAIS.

 

 

 

Ne manquez pas cette dernière semaine de la suite de mes aventures.

 

 

ariamy-bandeau-OK

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 22:00

Vous allez être déçu.

 

Se faire des amis est un réel défi. Vous vous mettez pratiquement à nu pour tomber dans les confidences d'une personne qui vous est chère et vous êtes devant un mur impénétrable.

 

Vous vous êtes inscrit à un centre de conditionnement, aux Lions d'Or de votre quartier, à la chambre de commerce de la municipalité, aux regroupements des gens pour la gratuité universitaire, vous avez suivi des cours de peinture, de langues, de ski. Vous êtes même membre d'un bar pour célibataire. Vous êtes sur Twitter, Facebook et Réseau rencontre. Vous avez votre propre blogue, mais finalement c'est en appelant au 911 que vous sentez qu'on vous écoute.

 

Tout cela est normal. Vous êtes seul.

 

- Pourtant ! Je ne comprends pas. Je suis très gentil avec tout le monde.

- Justement ! Se faire des amis, c'est comme gagner la loto, c'est comme devenir un artiste adulé, c'est comme tomber dans le pot de confiture. Vous ne faites rien et cela vous arrive, vous avez tout fait, mais vous êtes toujours seul.

 

Cessez de vous en faire et devenez votre meilleur ami, le reste suivra, si jamais...

 

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 22:00

Je ne publie pas le week-end, comme vous le savez.

 

- Et alors ! C'est quoi ce billet ? Direz-vous.

 

- Je ne publie pas mes aventures, mais je commets des billets.

 

- AH !

 

- Alors ! Voici mon billet.

 

Oui, je sais. On ne me croit pas. Certes, je suis capable de faire rigoler la galerie, de m'amuser des petits défauts des uns et des autres. Je peux à loisir lancer des réparties et chercher à provoquer tous ceux qui veulent bien me répondre. C'est très amusant, mais ça ne dure jamais longtemps. L'humour a ceci de particulier, il est instable et déviant ; il peut même se retourner contre vous. On s'en rend compte, mais juste après, que tous ces échanges tournant autour d'un sujet provoquent des remous auquel on n’avait jamais même pensé. Les gens vivent beaucoup en vase clos et lorsqu'une personne ou une situation vient ébranler leur quiétude, ils sont déstabilisés et cherchent à revenir au plus tôt vers la zénitude qui est la leur. Normal !

 

Si vous êtes comme moi, vous avez bien peu d'amis. Disons-le, très peu d'amis. Soyons honnêtes, vous aviez un ami. Mais là, vous avez zéro ami. Bon ! On ne va pas se mettre à chialer sur le fait. Que voulez-vous, vous n'avez pas d'amis.

 

- Ah ! Mais attention, là ! Une minute. Crierez-vous. J'ai beaucoup de connaissances.

 

- Oui, mais les amis ! Vous en avez ?amis.jpg

 

-  Ben, c'est-à-dire que...

 

- Vous aimeriez vous en faire, n'est-ce pas ?

 

- Maintenant que vous en parlez : oui. Oui, pourquoi pas !

 

- Très bien. Je vous donne rendez-vous.

 

- Rendez-vous !

 

- Oui, revenez demain.

 

- Demain ?

 

- Demain, je vais vous expliquer...

 

- Très bien, je vais revenir demain, alors.

 

 

Remarquez ici la technique : il faut créer le suspense pour vous attirer des lecteurs assidus.

 

 

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 22:00

- Je ne voudrais pas vous presser, reprit monsieur Delongprés, mais ma voiture vous attend pour vous conduire à Orly. Vous n’avez pas beaucoup de temps.

- Déjà !

 

Claudi remonta à la salle de bains. La domestique sortait de sa valise une paire de jeans, un chandail col roulé et ses espadrilles. Elle enfila le tout, songeant qu’au moment de son arrivée en France ce sont justement ces mêmes vêtements qu’elle portait.

 

Un vol sans histoire la ramena au pays de son enfance, comme si ce retour vers sa terre natale lui offrait la chance de tout recommencer et de reprendre à zéro.

 douanes-aeroport-montreal-trudeau.jpg

 

Elle débarqua au petit matin et traversa les douanes canadiennes sans aucun problème. Personne ne la connaissait véritablement à Montréal. Ce fut un soulagement pour la beauté. Elle fit les cent pas, deux fois plutôt qu’une, dans cet immense aéroport froid et impersonnel, cherchant partout celui qui lui avait donné rendez-vous. Elle ne me vit pas. Elle pensa aller demander à la réception qu’on m’interpelle aux haut-parleurs, mais révisa sa décision. La discrétion s’imposait.

 

 

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 22:00

- C’est-à-dire, glissa le notaire. Vous avez un aller seulement pour Montréal.

 

Le sourire de Claudi se glaça aussitôt.

 

- Mais ! Mais, je ne comprends pas.

- Votre départ est à 17,00 heures. 747-8.jpg

- À 17,00 heures ?

- Parfaitement.

- Mais je n’ai rien à me mettre. S’exclama-t-elle, affolée.

- Nous sommes allés chercher, en même temps que votre passeport, des vêtements et une valise à votre hôtel, hier.

- Ah ! Vous avez…

- Oui ! Ne vous préoccupez de rien. Je ferai le nécessaire pour que votre garde-robe vous arrive.

 

Troublée, Claudi regardait son billet.

 

- Mais… il ne vous a rien dit, vous êtes certain ? Supplia-t-elle.

- Mademoiselle, je ne sais vraiment rien d’autre, je suis navré.

 

Elle tenta de se convaincre que, pourchassé par la presse, je m’enfuyais moi aussi et que je serais là, à son arrivée, à Montréal.

 

aeroportMontreal.jpg

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 22:00

La jeune femme prit le fauteuil que lui indiquait le sexagénaire.

 

- Je vous écoute.

- J’ai un document à vous remettre de la part de monsieur Amy…

- Comment va-t-il ? Demanda Claudi, la mine inquiète.

- Je n’en sais strictement rien.

- Mais vous disiez…

- Il m’a téléphoné, hier, très tard dans la soirée, pour me commander de vous porter secours et de procéder selon les ordres transmis, il y a de cela quelque temps.

- Les ordres ?

- Oui !

- Mais… pourquoi ne puis-je le voir ?

- Je n’en sais rien. J’obéis à ces instructions.

 

Il lui tendit la petite enveloppe qu’il tenait entre ses mains.

envelop.jpg 

Elle l’ouvrit fébrile, espérant trouver de la part de son protecteur une réponse à toutes ses questions. Elle retira le pli pour découvrir à l'intérieur un ticket d’avion à son nom, son passeport, une carte débit et la carte professionnelle de celui qui la recevait chez lui.

 

- Mais, dit-elle abasourdie. Il n’y a pas un mot d’Ari ?

- Je regrette, mademoiselle. J’ai mis moi-même ce que vous trouvez dans cette missive et monsieur Amy ne m’a pas donné d’instructions supplémentaires.

 

Elle regarda de nouveau le billet du vol 747 et reconnut l’aéroport inscrit.

 

- Pierre Elliot Trudeau ?

- Oui ! Appuya son hôte. Montréal.

 

Un léger rictus crispa son visage d’enfant.

 

- Il me donne rendez-vous à Montréal ?

- C’est-à-dire, glissa le notaire. Vous avez un aller seulement pour Montréal.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 22:00

- Madame Claudi, poursuivit maître Delongprés, ne craignez rien, je suis ici pour vous aider et je puis vous assurer que vous allez retrouver votre liberté dès aujourd’hui.

 

La directrice du Paris Monaco International bondit de son siège, les yeux dans l’eau.

 

- Ils ne peuvent rien contre vous. Cet enregistrement ne prouve pas que vous soyez relié à ce prétendu groupe financier qui veut votre bien.

- Non ! Fit-elle, surprise.

- Bien sûr que non !

- Ah ! Soupira la jeune femme qui n’avait pour ainsi dire pas fermé l’œil de la nuit.

- La gendarmerie vous a gardé ici pour vous protéger. Ils ne peuvent vous retenir.

- Ahhh !... Vous me soulagez.

- Il nous reste quelques formalités et je vous emmène en lieu sûr.

- C’est Ari qui vous envoie, n’est-ce pas ?

- Oui ! Dit-il, à voix basse. Mais n'en parlez à personne.

 

Il porta son doigt à ses lèvres pour lui indiquer le silence à respecter. Elle esquissa un sourire ; le premier depuis la veille.

 

Moins d’une heure plus tard, elle quitta la gendarmerie et monta dans la voiture de son hôte. Le chauffeur croisa le regard de son patron dans le rétroviseur et s’informa :

  miroir-copie-1.jpg

- On s’en va à la maison.

- Oui.

 

La vénérable résidence en banlieue parisienne qu’habitait monsieur Delongprés convenait parfaitement à une âme secouée comme celle de Claudi. Dès l’arrivée, elle emprunta la salle de bains pour se jeter sous la douche, tentant d’effacer avec l’eau qui coulait sur son corps les traces douloureuses imprimées dans sa tête. Une demi-heure plus tard, enveloppée dans une épaisse robe de chambre, apportée par une employée de la maison, elle retrouva maître Delongprés qui l’attendait confortablement assis au salon.

 

- Essayez-vous, mademoiselle. Nous avons besoin de causer.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 22:00

- Certains d’entre nous n’arrivent pas à s’expliquer comment il se fait qu’autant de monde ne le voie pas. Vous y comprenez quelque chose, vous ?

- Euh ! Excusez-moi, je ne vous suis pas, là.

- Je vous parle de l’univers.

- Ah ! Ça !

- Tenez par exemple, le 7.

- Le 7 ?

- Vous n’ignorez pas que nous avons sept trous dans la boîte crânienne.

- Euh ! Sept, vous êtes sûr ?

- Vous ne devez pas oublier la fontanelle, le septième orifice.

- Ah !

- Et vous saviez que la tête représente sept fois la longueur de notre corps.

- Vous me l’apprenez. Mais où voulez-vous en venir ?

- Moi, je vous dis cela parce que les gens pensent encore que l’univers s’est construit tout seul sans aucun plan.

- Hum !

- Vous avez la foi, vous ?

- La foi ?

 

Maître Jean Delongprés tira son postérieur de l’inconfortable chaise sur lequel ses fesses reposaient.

 

- Le département de la justice n’est pas très généreux. Il montra de la main le cabriolet qui lui servait de siège. chaise.jpg

- Monsieur Delongprés, vous n’êtes quand même pas venu ici pour me parler de la foi ?

- Madame Claudi, je suis là pour remplir la mission que m’a confiée mon grand ami.

- Je vous vois venir ! Vous allez m’annoncer que c’est Dieu lui-même qui vous a envoyé.

- HA ! Vous ne croyez pas si bien dire…

 

Retenue prisonnière dans une cellule de la gendarmerie parisienne, Claudi recevait sa première visite depuis la veille de cette épouvantable soirée où, devenue reine de la fête, on l’a déclarée, quelques minutes plus tard, persona non grata. La scène du petit Sébastien battu souleva l’ire des gens présents et c’est couvert d’opprobre que la vedette menottée quitta le studio A de TFr7 sous les insultes et invectives de toutes sortes.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 10:00

Nous ne sommes pas au premier récapitulaf près. Voici ce qui arrive.

 

Tout ne va pas très bien pour moi, comme vous vous en souviendrez peut-être. De retour de Dubaï notre dévouée reporter, Claudi, arrive avec des images et des vidéos du Palazzo Freego qui serviront à l'ouverture de la première émission du Jeu Mondial de la Toile. Mais voilà que se produit un retournement complètement imprévisible pendant ce fastueux gala. Gérard Sanschagrin, le PDG de TFr7, décide de saborder tout le projet en accusant Claudi, en plein spectacle, de collusion avec un groupe inconnu pour obtenir illégalement les ondes dans le but de diffuser le Jeu Mondial.

 

On se souviendra que Gérard avait refusé de prêter TFr7 pour diffuser cette nouvelle émission, jugée trop risquée selon lui. Pour forcer la main du président directeur, j'ai envoyé mes sbires payer une visite de courtoisie au domicile de ce dernier. C'est ainsi que pour faire comprendre à Gérard son intérêt à donner satisfaction à Claudi, mes hommes ont promené le petit Sébastien par un pied jusqu'à la chambre des maîtres où ils le lancèrent sur ses parents endormis.

 

- Bon ! Je veux bien que ce n'était pas la meilleure des idées, mais nous avons obtenu ce que nous voulions. Je ne pouvais pas penser que Gérard serait assez idiot pour se venger et cela justement pendant l'ouverture du Jeu. Il l'a fait.

 

Un malheur n'arrive jamais seul. Lorsque le jeune policier, Stewart Brown, est venu menotter devant tous ma pauvre petite Claudi qui n'y comprenait rien, je n'ai pas eu le choix. Je me suis sauvé. Hélas ! c'était sans compter la présence de Carlos Xiaviera qui nous attendait dans la cage d'escalier montant au toit où m'attendait mon hélicoptère. Nous l'avons échappé belle, bien que Timy ait écopé de deux balles qui lui ont été fatales. Grâce au ciel, Benny a réussi à mettre Carlos hors combat déchargeant sur lui aussi, deux balles dans sa direction. La voie était libre et nous accourûmes vers le Princess Dream.

 

Je ne vous raconte pas la peine qui m'a stigmatisé en voyant mon vaisseau la proie des flammes. Anthony Locas, mon ex-bras droit et Jadmir Burco, ce trafiquant somalien ont saccagé ce joyau des mers qui venait de gagner la palme du plus beau yacht au concours du Monaco Yacht Show. Tout mon argent ainsi que mon portable ont été dérobés et j'ai dû finalement m'enfuir à bord de mon petit sous-marin, abandonnant le Princess Dream à son triste sort.

 

Je ne réclame pas votre sympathie. Vous vous dites sans doute qu'à jouer avec le feu, je n'ai que ce que je mérite. Mais, avez-vous pensé à Claudi ? La pauvre petite n'a jamais su que nous forcions la main de Gérard. Stewart, l'envoyé de la CIA, avait l'air penaud avec ses menottes, arrêtant celle qu'il aimait. Son oncle, le directeur, ne lui avait pas donné le choix :

 

- On t’accusera d’être de connivence avec elle si tu ne procèdes pas à son arrestation.

 

Nous retrouvons donc Claudi au quartier général de la gendarmerie.

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